samedi 12 septembre 2015

L'Assassin Royal - T01 : L’Apprenti Assassin (Robin Hobb)


Titre : L’Apprenti Assassin (L'Assassin Royal - T01)
Titre VO : Assassin's Apprentice
Auteur : Robin Hobb
Traducteur : Arnaud Mousnier-Lompré
Éditeur : Pygmalion
Date de Parution : 1995
Nombre de Pages : 416
Prix : 22€

À lire si
    - Si vous aimez les histoires de voyage initiatique
    - Si vous aimez les récits fleuves
    - Si vous aimez les mondes médiévaux


Quatrième de Couverture
Lorsque le jeune Fitz est conduit à la cour des Six-Duchés, il ne sait pas encore que sa vie – et celle du royaume tout entier va s’en trouver bouleversée. Le roi-servant Chevalerie, père de cet enfant illégitime, devra renoncer au trône pour ne pas entacher la réputation de la famille royale… Et nombreux sont les prétendants à la succession. Fitz se retrouve isolé dans un univers qu’il ne connaît pas. En quoi le Vif, cette étrange magie qu’il découvre et qui lui permet de communiquer avec les animaux, est-elle si dangereuse ? Et pour quelle raison le Roi Subtil fait-il appel à lui pour lui enseigner une forme étrange de la diplomatie : l’art de tuer ? Poisons, magies et lames effilées vont bien vite devenir le quotidien du jeune bâtard princier.

Avis
Ce premier livre est une introduction au cycle de l’Assassin Royal et une porte d’entrée dans ce monde fantastique/médiéval, même si le fantastique est peu présent, dans ce roman. Robin Hobb aime prendre le temps de poser le décor, de permettre au lecteur de faire connaissance avec les personnages, de deviner les enjeux. Le début du roman est très classique ; un bâtard royal abandonné qui se retrouve mêlé à un monde dont il ignore tout. 
Au château de Castelcerf, le roi Subtil Loinvoyant règne sur les Six-Duchés, aidé dans sa tâche par son fils Chevalerie. Pour la noblesse, le nom a une importance capitale, car il est censé représenter la qualité de celui qui le porte. Suite à une aventure restée inconnue de tous, le roi-servant Chevalerie, donne à la lignée un nouveau descendant : un bâtard, dont l’existence va bouleverser le fragile équilibre du pouvoir.  
Conduit au château, le jeune Fitz-Chevalerie est confié au maître d’écurie de son père. Il découvre la vie dans cet univers plein d’intrigues qui le dépassent. Il devient l’apprenti exclusif de l’assassin du Roi, un diplomate qui utilise autant les mots, que la dague ou le poison. Fitz comprend vite qu’il n’est qu’un pion sur l’échiquier du pouvoir. 

Racontée du point de vue exclusif du héros l’histoire, un peu lente au début, s’accélère dans les dernières pages et on s’attache vite à ce personnage dont la vie devient rapidement une incroyable aventure. Ce premier livre se concentre sur l’enfance du héros et compense le manque d'action par une atmosphère inquiétante et envoûtante. Robin Hobb humanise ses héros et leur donne une personnalité complexe. Elle décrit également les deux magies que tout oppose :

  • Le Vif, qui permet de communiquer et de se lier à un animal, est considérée comme une magie dangereuse et ceux qui la pratiquent sont éliminés. 
  • L’Art, quant à elle, est la magie royale qui offre de multiples possibilités, mais dont le nombre de pratiquants s’amenuise dangereusement. 

Robin Hobb a une très belle plume, presque poétique dans certains passages. Son style est excellent et j’ai pris énormément de plaisir à dévorer les premières pages d’une œuvre immense. 

Si, comme je l'ai été, vous êtes convaincus dès ce premier livre, vous vous engagez dans la lecture de l’un des plus grands cycles de Fantasy de ces vingt dernières années (critique ici). Si vous avez un peu de mal à entrer dans cette histoire, je ne peux que vous conseiller de persévérer… Vous serez grandement récompensé par la suite.

À lire absolument.




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